Aujourd’hui, la majorité des suisses divorce à l’amiable ( « par consentement mutuel »). Et pour cause : c’est beaucoup plus rapide, beaucoup moins cher et beaucoup moins pénible qu’un divorce « classique ». Du reste c’est souvent parce qu’un des conjoint ne veut absolument pas entendre parler de divorce que certains couples divorcent de manière « classique ».
(Dans ce cas, celui qui veut divorcer n’a pas d’autre choix que de demander une séparation et d’attendre deux ans pour demander le divorce). Il arrive aussi que des enjeux patrimoniaux particulièrement lourds poussent les couples vers une procédure classique.
La « légèreté » du divorce suisse à l’amiable !
La procédure « par consentement mutuel » est tellement bien cadrée qu’elle permet aux couples de divorcer sans avocat en trois mois ! Bien sûr, pour ce faire, les deux conjoints doivent être d’accord pour divorcer. Et ils doivent aborder leur décision avec recul. (De toute façon, le législateur suisse ne tenant plus du tout compte des « raisons » d’un divorce – adultère, etc.-, inutile de récriminer à ce sujet). Pour obtenir leur divorce, il leur faut trouver des terrains d’entente équitables concernant les conséquences factuelles de leur divorce, pour eux-mêmes et, s’ils en ont, leurs enfants, et les exposer par écrit dans leur convention de divorce. C’est tout !
Le rôle parfois central d’une médiation
Alors, bien sûr, certains points peuvent rester litigieux pour leur dossier de divorce à Genève ou ailleurs. En ce cas, ils peuvent faire appel à un médiateur, ou laisser au juge le soin de trancher (https://divorce.ch/tout-sur-le-divorce/les-autres-alternatives/la-mediation) … Ou se faire accompagner en ligne par divorce.ch !